Legend Boucles de Spa 2010

Les Legend Boucles de Spa, c'est dans un peu plus de un mois et demie. L'occasion de revenir sur l'édition 2010. Un mix de légende et de spectacle, ou comment le rallye historique attire la foule des grands jours.

ambiance course de cote

Moteur 6 cylindres BMW installé dans le dos d'un pilote d'une Osella PA 20S sport proto: que du bonheur pour l'oreille des mélomanes.

Marcadier Barzoi

La Marcadier Barzoi est une évolution de la barquette. Sa hauteur est de 98 cm.

En compétition, cette auto s’est avérée redoutable. En 1968, Le Grand Prix de Paris est remporté par le coupé Barzoi de François Lacarrau, qui vient à bout de pointures telles que Servoz-Gavin, et de bolides 2 à 4 fois plus puissants tels que Matra 470M, Ferrari ou Porsche 906. Tout cela avec les 105 chevaux délivrés par le moteur R8 Gordini.

Marcadier Barzoi - chassis tubulaire - moteur R8 Gordini 1557 cc - Boite 5 vitesses -  carrosserie polyester - environ 560 kg - portes papillon - suspension AR triangulée - évolution de la barquette FM 01 sur laquelle on a greffé un pare brise, un toit et des portes papillons - vendu en kit entre 1967 et 1972 à une centaine d'exemplaires   

Barquette Marcadier FM 01

Fournier-Marcadier est une marque lyonnaise créée en 1963 par Marcel Fournier et André Marcadier .

Leur barquette était vendue en kit, à l’image de ce que faisaient les artisans anglais de cette époque. Les chassis et la carrosserie étaient réalisés dans les ateliers de la route de Vienne, à Lyon.

Le kit était composé d’un chassis tubulaire brasé, d’accessoires mécanique tels que la colonne de direction et le pédalier, d’un ensemble carrosserie en polyester, d’un pare brise en plexyglas et des bulles de phares

Le client s’occupait de fournir une mécanique de Renault 8 qu’il pouvait trouver dans une casse auto, ainsi que la boite de vitesse, les freins et les suspensions . Cela permettait de s’offrir une voiture de sport pour un prix très abordable. Munie du moteur de la R8 Gordini, ce véhicule était redoutable en course de côte

Marcadier FM 01 - 1964 - carrosserie polyester - environ 500 kilos - véhicule vendu en kit à monter soi-même - chassis tubulaire - moteur central 1255 cc de R8 Gordini 

Luc Court H4S2 de 1928

Après la première guerre mondiale, Luc Court fabrique un nouveau modèle à 4 cylindres  4.7 litres développant 20 cv.

Cependant, c’est avec la production de véhicules utilitaires que la société se développe. Luc Court fournit beaucoup de véhicules à la Poste. Le reste de saproduction est essentiellement écoulé dans la région lyonnaise.

La production de véhicules de tourisme diminue peu à peu. Ci-dessous une version H4S2 de 1928, coupé 3 places + spider, 4 cylindres de 12 cv. C’est une des dernières voitures fabriquées par Luc Court, qui ne construira plus que des utilitaires jusque la fin de l’année 1952

Luc Court H4 camionnette

Ingénieur, inventeur, Luc Court dépose quelques brevets sur les transmissions et le changements de vitesses dès 1898.

Dès l’année suivante, le lyonnais profite du démarrage du marché automobile pour construire ses premiers modèles.

L’innovation technologique et la robustesse sont les points forts de la marque.

Les camions militaires de la marque seront engagés dans le premier conflit mondial, dès 1914.

Ici, on voit un exemplaire civil Luc Court H4 camionnette plateau bois – 4 cylindres essence de 1912

rallye des 1000 lacs 1986

La dernière année des mythiques Groupe B évoluant sur le terrain si particulier de la Finlande

Lola T70 MK III B à Epoqu'auto 2010

Après la construction, en 1963, de sa Lola 4.2 GT MK6, Eric Broadley est engagé par la société Fomoco pour la construction des Ford GT 40. Cependant, sa forte personnalité l’amène à quitter rapidement cette société, avant de construire avec John Surtees la Lola T70 ‘’Big Banger’’.

En 1966, cette auto gagne 5 des 6 manches du championnat américain CANAM.

En janvier 1967, Broadley lance la Lola T70 MK3, présentée au Racing Car Show de Londres équipée d’un V8 Aston-Martin 5 litres.Pour le marché américain, il est prévu d’équiper ce modèle avec un moteur Chevrolet.

Sa première apparition remonte aux essais d’avril des 24 heures du Mans, où elle réalise le 3° temps derrière 2 Ferrari 330 P4 4.0 litres, mais devant les Ford MK IV 7 litres.

Aux 1000 kilomètres de Spa, Paul Hawkins, que l’on remarque aussi au volant de Porsche et de Ferrari, finit 4° avec une T70 équipée d’un 5 litres Chevrolet.

Le Mans sera en revanche un fiasco complet : abandon au 3° tour , piston cassé, pour la première auto. La seconde cassera son moteur au 25° tour.

Très véloces aux essais, la T70 souffre d’un manque chronique de fiabilité.

Les premières victoires seront enregistrées lors de la série sud-africaine Springbok séries, grâce à Paul Hawkins. En 1967, 9 victoires seront enregistrées, mais pas dans des compétitions FIA.

L’année 1968 ne sera pas une année faste. Que dire des perspectives d’avenir, lorsque Broadley apprend que l’usine Porsche construit 25 unités de la 917 5 litres, à des fins d’homologation. Il construit alors une nouvelle auto : la Lola T70 MK3B 5 litres, avec un chassis monocoque tout alu dérivé du roadster CANAM T160. En utilisant la fibre de carbone, il parvient à fabriquer une auto à l’aérodynamique soignée, avec un nouveau nez, commercialisée avec une mécanique V8 Chevrolet 5 litres. La boite Hewland LG 600 à 5 rapports est entraînée par un embrayage Borg & Beck . Douze véhicules sont construits, dont un exemplaire est utilisé par un team très professionnel, managé par Roger Penske, qui est engagé en Championnat du Monde des marques. Le début de saison est marqué par une victoire de Donohue / Parsons aux 24 heures de Daytona 1969, favorisée par la débâcle des 4 Porsche d’usine. Après un abandon aux 12 heures de Sebring, la voiture est détruite dans un accident sur la route du retour en Pennsylvanie. Exit les espoirs au championnat.

L’année 1969 permettra d’enregistrer une quinzaine de victoires dans des championnats sport protos nationaux. L’année suivante sera plus difficile car les Porsche 917K et Ferrari 512S sont plus puissantes et plus légères. Il est donc impossible de rivaliser avec elles dans le championnat FIA. Seules quelques victoires, encore une fois dans des championnats locaux, seront comptabilisées.

Le poids à vide de la Lola T70 MK III B se situe sous les 860 kilos. Les mécaniques  Chevrolet développaient entre 430 et 460 cv suivant leur degré de préparation.

Hispano-Suiza H6B 32CV 6.6-Litres Coupe de Ville 1924

Hispano Suiza a fabriqué près de 50 000 moteurs V12 d'avions pendant la première guerre mondiale. Après la guerre, la firme sort en 1919 le modèle H6B au moteur 6 cylindres de 6.6 litres développant 135 cv.
La H6 était une voiture révolutionnaire, rapide, d'une qualité et d'une puissance inégalée à l'époque. A sa sortie, Rolls Royce, Isotta et Bentley n'offraient pas de prestations similaires à celles des H6.
La H6 était un des modèles les plus onéreux du marché automobile de l'époque.
Le modèle H6B sera produit jusqu'en 1933.

Rajd Rzeszowski 2010 - séquence spectacle

Une vidéo très spectaculaire d'une épreuve du championnat de Pologne des rallyes. Travers assurés.

Automobiles La Buire à Epoqu'Auto



La Buire Course Sport biplace 1905 - 4 cylindres en ligne - 1724 cc - 7 cv - transmission par chaine - 90 kmh  

 La Buire a été depuis 1847 une société qui s'est fait connaître dans le domaine de la construction ferroviaire. Certains wagons des souverains européens ont été fabriqués dans les ateliers lyonnais du quartier de la Buire, qui ont également produit des wagons du prestigieux Orient Express.
A la fin du XIX siècle, affaiblie par la crise qui frappe l'industrie ferroviaire, la société est rachetée par la Compagnie des fonderies et Forges de l'Horme qui va diversifier la production de l'usine avec un produit phare de l'époque : le métier à tisser.
Vers 1890, La Buire installe des chaudières à vapeur sur un tricycle fabriqué maison, suite à un accord conclu avec Léon Serpolet.
A l'aube du XX siècle, La buire fabrique des gazogènes Delamarre Deboutteville.
Le marché automobile prenant son envol, la SA des automobiles La Buire est créée en 1905. Cette société est gérée par 2 spécialistes de l'automobile : Berthier, ingénieur ex Rochet-Schneider, et Audibert, jusqu'alors associé à lavirotte dans la construction d'automobiles ( voir notre article du 7 décembre concernat Audibert et Lavirotte).
En fabricant des automobiles robustes et légères, La Buire connait aussi de beaux succès en course automobile.
En 1907, La Buire emporte le marché de fourniture des véhicules pour les Postes et Télécommunications ( P & T).
La croissance est importante, mais relativement mal maîtrisée, comme c'est souvent le cas à cette époque dans cette activité. Dès 1909, la faillite est inévitable.
Berthier reprend l'activité automobile dès 1910 en créant la Société Nouvelle de La Buire Automobiles . Innovations techniques et dépôts de brevets font reprendre la société qui profite de l'arrivée de la guerre pour fournir un grand nombre de véhicules à l'armée française.
La construction d'une nouvelle usine, des ventes qui éprouvent des difficultés à repartir après ce conflit mondial, puis le départ de Berthier vont amener une nouvelle fois l'entreprise au bord du gouffre. Les nombreux succès en course de côte n'y changeront rien : le manque d'argent entraîne un retard technique qui s'accumule. La production d'utilitaires cesse dès 1919. Le réseau de concessionnaires, déçu par la mévente des modèles proposés, s'étiole peu à peu.
L'usine survivra jusque 1930, date à laquelle elle est cédée au Ministère de la Défense, qui en fera un magasin de stockage.

visite de la ligne de production de la Fiat 500

Comment est produite la fiat 500? Voici un lien intéressant qui nous en dit plus:

http://fliiby.com/file/621251/4skbfl9jpu.html

Best of Jean Ragnotti sur Renault Clio Maxi Kit Car

fiat Type 12/15 HP à Epoqu'auto



Fiat Type 12-15 HP Typo Zero A - 1913 - 1915 - 4 cylindres en ligne longitudinal - 1846 cc - 19 cv à 1200 tours - boite 4 vitesses - 70 kmh - consommation inférieure à 20 litres aux 100 kilomètres - poids environ 900 kilos - carrosserie et calandre ont été dessinées par le jeune Battista Pinin Farina - torpédo produit à plus de 2000 exemplaires - production interrompue par le déclenchement de la première guerre mondiale


Cette auto a été commercialisée à partir de 1912 au tarif de 8000 lires. Devant l'énorme succès de ce modèle, Fiat baissa son prix à 6900 lires

Gué ou grosse flaque - un passage difficile au raid Polski en Pologne

Fiat 509 à Epoqu'Auto


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Fiat 509 Skiff 1926 - 4 cylindres - 990 cm3 - 22 cv - 76 kmh -  appelée Torpedo Bateau en Italie - utilise du boir réservé à la construction navale - boite 3 vitesses. Le radiateur est droit, plus facile à construire, ce qui permet d'augmanter les capacités de production. Le torpédo était le modèle le plus demandé.

 La Fiat 509 est la première Fiat de petite cylindrée à être construite en grande série dans les usines du Lingotto, à Turin, une usine construite en 1922, qui était la plus grande et la plus moderne d'Europe. Cette usine mesure 500 mètres de long sur 5 étages. Les pièces détachées arrivent par le rez-de-chaussée et la production s'échelonne au fur et à mesure des étages.
Avant de sortir d'usine, les autos sont testées sur la piste ovale qui se trouve sur le toit de l'usine.
Dès la première année de production, la Fiat 509 est devenue le modèle le plus diffusé en Italie. pour une meilleure commercialisation de ce modèle, Fiat a créé un organisme spécifique de crédit : la SAVA
Le moteur, équipé d'un arbre à cames en tête, est issu de la compétition

Pour l'anecdote, la Fiat 509, dans une autre version que celle ci-dessus, est la voiture de Gaston Lagaffe.

Costin Nathan à Epoqu'Auto

Costin - Nathan sport proto 1967 à chassis en bois - partie centrale en contreplaqué aviation collé sur un cadre en sapin - a participé aux 24 heures du Mans aux mains de Pierre Fillon, une parenté de notre Premier Ministre - moteur Hillman IMP 120 cv pour moins de 400 kilos!! -

Roger Nathan s'est fait un nom au volant de Lotus Elite, au début des années 1960. En 1965, il s'associe avec Franck Costin, aérodynamicien, responsable de design des Lotus 8 et Elite, des Vanwall de Grand Prix et des Costin Amigo, ainsi que des avions Havilland. Costin est le cofondateur de Marcos (c'est le ''Cos'' de Marcos), pour qui il a dessiné le premier modèle, et le frère de Mike Costin, le ''Cos'' de Cosworth.
L'objectif est de dessiner et développer une voiture de course animée par un moteur de Hillman IMP de 1 litre, avec pièces moteur préparées et 2 carburateurs Weber double corps. Le moteur est installé en position centrale, incliné de 54 degrés vers la droite.
Dès 1966, Nathan remporta 5 victoires de classe sur 6 courses disputées. Au cours d'une course de 500 kilomètres sur le Grand Nurburgring, cette auto a battu le record du tour. En 1967, Roger Nathan a participé aux 24 heures du Mans au volant d'une auto de ce type. Malheureusement, le circuit électrique rend l'ame après 3 heures de course.

Audibert et Lavirotte



Audibert et Lavirotte double phaeton 4 places 1898 - bicylindre horizontal parallèle 12 cv- voiture à chassis tubulaire - Un véhicule de ce type a remporté la course Nice - La Turbie en 1899

 Audibert et Lavirotte est une entreprise lyonnaise fondée en 1894. C'est la première entreprise lyonnaise qui soit parvenue au stade industriel en ce qui concerne la production d'automobiles. Malheureusement, le manque de capitaux propres a entraîné la fermeture de la société en 1902. Les 3000 mètres carrés d'ateliers furent revendus à Marius Berliet.

Nous ne saurions trop vous conseiller le site suivant, qui est une merveille en ce qui concerne l'existence de cette marque disparue :
http://audibert.lavirotte.free.fr/

Clément Bayard à Epoqu'Auto

Clement Bayard AC2C double phaeton 1907 - 2 cylindres - 8cv

Gustave Adolphe Clément a construit des voitures dès l'aube du XX° siècle. Il a commencé en s'associant à Alexandre Darracq pour construire les Clément Gladiator, devenues plus tard Gladiator. En 1903, Clément se retire de la marque Gladiator et perd par la même occasion le droit d'utiliser le nom de Clément à des fins commerciales. Il adopte alors le nom de Bayard, en l'honneur du célèbre chevalier sans peur et sans reproche, dont la statue trône à Mézières, non loin de sa fabrique d'écrous et de rayons de cycles.

En 1905, Clément s'associe avec les anglais Shrewberry et Talbot pour fonder la marque Clémént Talbot, qui deviendra plus tard Talbot, et produire et commercialiser des autos outre Manche.
En 1907, son fils Albert se tue au Grand Prix de france. Il ne se remettra jamais vraiment de ce choc.
En 1908, après la production de vélos, de voitures et de moteurs, Clément produit des dirigeables, dont un exemplaire fut le premier à traverser la Manche en 1910.
En 1914, il confie la direction de son usine à son fils Maurice, passionné d'aviation.
En 1922, la société est revendue à André Citroën, qui s'inspirera des Clémént Bayard pour sortir son modèle 5cv.

Démonstration de Ken Block en Subaru......

La glisse à l'état pur

Le WRC tout en glisse

Mercedes Benz 190E EX DTM - moteur Judd V8

Pour le plaisir des oreilles

19. Int. ibbenbürener Schnauferl-Treffen -

Voici un défilé d'ancêtres super sympa. A consommer sans modération

Ari Vatanen à Pikes Peak au volant de la Peugeot 405 T16

Un grand classique, mais tellement sympa à revoir : Ari Vatanen qui emmène la 405 T16 à la victoire à Pikes Peak. Un grand moment de bonheur, qui a fait le tour du monde.